J’ai mis le cap sur d’autres lieux, d’autres rivages où
tu m’attends, depuis longtemps déjà pendant que je divague, sans étoile dans
mes cieux
Je garde à l’esprit comme vissée
à l’âme, au milieu de la nuit où je chemine sans bruit, le souffle de ta voix
qui guide la profane
Faire demi-tour je n’en ai plus
envie, car que n’ai-je vécu si je n’ai rien risqué, le semblant d’un frisson l’amorce
d’un baiser, quand tu m’offres ma vie
Au bout de ce fleuve qui parfois
se déchaîne, comme l’ultime épreuve le miroir que tu tends, celle que
je devine à peine, qui elle aussi m’attend
Quelle étrange pensée que tu n’aies
jamais vu, par delà mes abysses que son parfait reflet, par delà mes
brouillards que ses traits attendus, où je ne vois qu’esquisse
S’il n’est qu’un voyage que je
dois entreprendre, le plus périlleux sans aucune méprise, qu’il soit au creux de mes méandres, à notre vérité
soumise.
j'aime beaucoup celui la
RépondreSupprimerc'est vraiment magnifique
vertigineux
C'est très beau
RépondreSupprimerj'ai lu un petit peu les autres
c'est tres émouvant
sandrine