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Il commence par
un murmure, à peine le souffle d’un mot. Je le comprends à peine, mais connais
son propos.
Alors, le son
de la télé envahit la pièce, et dans la lumière bleue, j’attends qu’il
disparaisse.
Quel espoir
illusoire, que cette attente est vaine. Qui a jamais su ôter l’espoir de ses
veines ?
Puis la nuit
tombe, et ses mots retentissent dans l’espace, résonnant au rideau des étoiles,
leurs improbables paroisses.
Il me parle d’un
autre, d’un possible meilleur, où l’on a quatre bras, pour porter joies et malheurs.
Puis, moqueur, me
renvoie en miroir, en plein visage l’absolue solitude, de mon cœur le pillard.
Il me dit que
la vie est une danse, et qu’elle se fait à deux, que pour une misérable, la chandelle n'en vaut pas le jeu.
Il rit de mes
attentes et rit de mes détresses, répète à qui veut l’entendre que je ne suis
que faiblesse.
Qu’au ballet des
amours, les plus fortes s’en sortent, les mendiantes maladroites y prennent
plutôt la porte.
Alors que je m’endors, je l’implore de se taire, et demain peut-être, il
partira à l’aurore, à son tour solitaire.
Pour une journée, une journée seulement, je m’amuserai à croire qu’il ne
chantera plus ses tourments.
Je prendrai soin de cacher sa présence, compagnon invisible de chacun de
mes pas, vous ne le verrez pas.
Il attendra le soir, et ses absences fécondes, pour résonner à nouveau dans
le silence du monde.
Sublime !!! rarement lu de poésie aussi profonde et touchante (sauf des Rimbaud ou des Baudelaire ou Verleine). Les rimes ne sont pas lancinante, un régal, chaques mots et images sont à leurs places, tout s'enchaine dans un plaisir d'émotions...Vous éditez ?
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